Si le confinement n’existait pas, j’aurais…

Voilà dix jours que je n’ouvre pas mon agenda. C’est assez rare pour que je puisse le mentionner ! Aussi, j’ai décidé de vous parler de ce qui était prévu pour moi ,ce vendredi 27 mars. A cette heure-ci, je prendrais mon petit-déjeuner en regardant les faisans manger les vers dans le parc du Domaine de Bruté , à Belle-Ile en mer. Je vois déjà vos yeux se plisser de bonheur, j’entends vos remarques d’envie… Stop ! Les cinq jours précédents j’aurais reçu deux classes de sixième, du Plessis Bouchard en région parisienne, venues écrire un livre avec moi durant une semaine. Ce vendredi, à 9.00 heures, les enseignants et moi aurions lu, devant les deux classes, les nouvelles écrites ensemble. Ensuite, j’aurais apporter les dernières corrections, corriger quelques coquilles, avant de remettre le texte pour l’imprimerie. Oui, parce que ces chenapans ont la chance de voir leurs textes « édités » à chaque fin d’atelier. Ensuite, à midi, je prendrais le bateau et je partirai pour un périple me faisant passer par Paris pour arriver à Lyon St EX. vers 23.30… C’est beau la vie d’artiste !